Les cartes réalisées pendant le Café Carto 2.0

Voici quelques cartes réalisées par les participants :

N’hésitez pas à visualiser ce diaporama en plein écran pour un meilleur confort.

Café Carto 2.0 : Merci !

Encore une très belle édition pour le Café Carto 2.0 mercredi soir. Nous avons eu beaucoup de participants (plus de 60) et surtout, de nombreux échanges grâce au format Barcamp (une nouveauté pour la plupart des participants).

Une fois la surprise passée, la formule a une fois de plus prouvé son efficacité pour générer de l’étonnement, des découvertes et surtout des rencontres.  Chacun des 8 ateliers a été dûment mappés. Les cartes et les photos seront publiées prochainement sur ce blog.

Nous tenons tout d’abord à remercier les donateurs qui ont rendu, une fois de plus, cet évènement possible. Nous souhaitons également remercier notre partenaire La Cantine (et en particulier Dilira Trupia).

La soirée était tellement « prenante » que nous n’avons pas beaucoup twitter. Cependant, vous pouvez découvrir quelques illustrations réalisées en « live » pendant la soirée ici.

Bref Prosper (qui a orchestré la soirée de main de maître), Claude et moi même étions très heureux à l’issue de cette deuxième édition.

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Christophe Tricot, Claude Aschenbrenner, Prosper Carlis

Appel aux dons

Le projet « Café Carto 2.0 » repose sur les contributions de la communauté c’est pourquoi nous avons besoin de vous pour le rendre possible. A ce jour, bien que les inscriptions progressent normalement, nous n’avons pas recueillis assez de fond.

Pour pouvoir nous rencontrer dans ce superbe espace qu’est « la Cantine », il nous manque près de 200 euros pour assurer la location de cette salle.

Si vous souhaitez rendre ce projet possible, vous pouvez le soutenir en suivant un des scénarii suivant :

  • vous n’êtes pas disponible mais vous souhaitez que ce type d’événement autofinancé puisse continuer. Vous pouvez faire un don en ligne ici
  • vous êtes déjà inscrit mais il vous est possible est de faire un geste supplémentaire, faites-le ici

Ne tardez pas à vous inscrire : lors de la première édition de Café Carto s’est déroulé à guichet fermé (toutes les places disponibles avaient été réservés plus de 10 jours avant la date de l’évènement !).

Café Carto 2.0 : comment animer vos rencontres grâce à la cartographie de l’information

Nous avons le plaisir de mettre en ligne la carte des cartes issue du café Carto 2.0 . Cette mise en scène réalisée par Prosper Carlis permet de visualiser d’un seul coup d’œil  l’ensemble des 32 cartes présenté à cette occasion par les participants. Nous vous laissons découvrir le classement proposé.

Chaque vignette est cliquable afin d’afficher une version grand format de chaque carte ainsi qu’une présentation de la carte par son auteur (si celui ci l’a souhaité).

cafe-carto1

Il y a quelques semaines nous avions réunis une quarantaine de personnes pour une rencontre de réseautage dédiée à la cartographie de l’information.

Le défit n’était pas mince : comment faire se rencontrer en moins de 2 heures toutes ces personnes issues de réseaux différents ( dont ceux des 3 organisateurs et celui de ceux qui ne connaissaient personnes).

Une fois exclues les solutions trop classiques du type speed dating ou présentation avec mots clés (nuage des tag) l’appel à la cartographie de l’information s’imposait. Nous avons donc innové en demandant aux participants de construire une carte et de l’apporter le jour J.

Le format était libre : carte heuristique (mind map) ou conceptuelle, plan de métro, carte géographique (imaginaire ou non), calligrammes, réseau, vue isométrique, diagramme, patchwork, etc. La seule contrainte était de présenter sa mise en scène graphique sur une page A4 au format paysage.

Une fois sur place, la règle du jeu était simple : chaque carte était photographiée, enregistré sur un ordinateur puis projeté sur tous les murs de la Cantine (sponsor de l’événement).

Au commande, Prosper Carlis invitait chaque participant de présenter sa carte en 3 minutes.

Tout ceci a donné lieu à une soirée qui a marqué tous les participants. Le recours aux cartes a permis à chacun de se mettre en scène dans ses différentes facettes et pas seulement dans ses caractéristiques professionnelles.

Cerise sur la gâteau, cette rencontre a prouvé que la cartographie de l’information peut également permettre de ré-enchanter les rencontres de la vraie vie. Le colloque Carto 2.0 ne pouvait rêver meilleur prolongement.

Nous tenons à remercier l’ensemble des participants qui ont rendu possible cette alchimie collective et nous invitons à découvrir leurs  témoignages sur ce blog .

Christophe Tricot

Prosper Carlis

claude Aschenbrenner

Carte d’Amaury de Buchet (Blog USWIM : You See What I Mean)

amaury

Bien que parfaitement francophone l’auteur Amaury De Buchet  s’exprime sur son blog en anglais sur son blog . L’explication de sa carte figure à la fin de ce billet.

As most of the readers of this blog, you are already familiar with MindMapping (”carte heuristique”). In anticipation to the meetup of the French visual thinking community (Cafe Carto 2.0, last Dec. 17th in La Cantine, Paris) where all participants were asked to present themeselves via a map, I wanted to look at different “mapping” techniques. The MindMapping meme / school being quite strong in that community (and to some respects in France : see Petillant), I have been revisiting other visual mind games and found quite a few.

Guillaume Apollinaire

Cadavre Exquis by Prevert, Breton and Co

  • Another popular visual mind game is the doodle (”griffonnage” or “crayonnage” in French), that designer Dennis Hwang made a key part of the Google brand. During the last seminar I attended there were a good 5 doodlers in the room (at least that left their doodles behind them …). Not to be mixed up with the very useful meeting sscheduling tool, it is a key part of school age : who hasn’t doodled on his books or notebooks ? Many still do as an adult, during conferences, phone calls, etc… Some psychologists and cogniticians have dwelved on why we doodle, and what it tells about someone’s profile or state of mind (the “alphabet” of doodles.

Google doodles Doodle notebook

  • Maybe the last game I found is rebus, a visual word puzzle. Like most games, often played in childhood, it enabled me to work with pictures, so that’s the technique I used for my map (see below). I later discovered that rebus generator http://www.rebus-o-matic.com/, but because mine is a mix of French and English … and I had specific images in my mind, I wouldn’t have used it anyway.

Vis sue ali a sion dés cône essence

Carte de Leon Moura

leone

Description de la carte par son  auteur :

Voici une représentation de mon parcours : comme vous pourrez le constater j’ai construit et parcouru ma route sinueuse, parsemée d’embuches que toujours surmonté… elle fut pourtant longue et chaotique… Mais elle se précise et j’entends bien lui donner un véritable sens … vos commentaires constructifs seront le bienvenus ( les autres, passez votre chemin…), Merci. Dessins de mon collègue « Jesper » qui a bien voulu me retranscrire qques idées…! Un grand Bravo et sincères remerciements à Claude (serialmapper) et son équipe pour leur organisation et accueil lors de ce café carto 2.0 chez la sympathique « la cantine ».

Carte de Valérie de Valicourt : « Vallée-rit »

Desciption de l’auteur :

« J’ai choisi la carte heuristique pour me présenter, car partir du cœur  c’est aller au centre de soi. Les branches permettent de relier les idées de façon cohérente et en même temps d’ouvrir de manière créative en se laissant surprendre par ce qui vient. A travers les dessins et les couleurs (propres au cerveau droit), l’intuition et l’émotion mobilisées nous invitent à un voyage intérieur aussi étonnant qu’authentique. Et à la manière d’un explorateur, on est soi-même surpris et émerveillé par tous ces trésors cachés au fond de soi. Cela nous relie à l’essentiel et le partager aux autres c’est une invitation au parler vrai, c’est un chemin vers plus d’humanité. Merci à nos trois hôtes, Claude, Christophe et Prosper, pour cette belle expérience humaine !. »
Vallée-rit.

Carte de Philippe Gargov : « Ma vie en trois partie et un nul »

Description de la carte par son auteur :
« Je ne sais pas si j’ai été très clair lors de ma présentation, je vais donc essayer de l’être un peu plus par écrit ! En même temps, ma carte était tout sauf claire, c’est donc plutôt logique que l’on s’y emmêle les pinceaux… Mais c’était volontaire !
En effet, j’ai choisi comme fond de carte des parties de go (sélectionnées aléatoirement, je sais seulement qu’une des parties n’a pas de vainqueur) pour leur « ésotérisme » : seul un pro pourrait s’y retrouver, si l’on considère la partie en elle-même. Mais tout le monde peut s’y retrouver lorsque l’on regarde ces cartes comme des assemblages de points complètement désordonnés, où aucune forme ne se distingue particulièrement… Le but est que chacun puisse voir ce qu’il veut dans ces formes, qu’un fond de carte unique puisse servir de support à l’infinité de réprésentations que l’on peut imaginer. Je vais par exemple voir dans tel pion blanc un reflet de mon amitié pour untel, quand mon voisin y lira sa persévérance au travail ou son amour pour les avions…
C’est pour représenter cette multitude que j’ai agencé tout et n’importe quoi (et surtout, n’importe comment) sur ce fond de carte. Le procédé est tout bête : on regarde les fonds, les pions, les formes, les agencements de couleurs, les territoires… bref, ce que l’on veut, et on y écrit ce qui passe par la tête. Faites l’exercice ! C’est un peu comme les tâches chez le psy, mais en plus fouillis ! Cette « cartographie bordélique » est excitante : un peu de désordre ne fait pas de mal, non ? Pourquoi toujours faire des cartes organisées ? 😉
PS : le go parle de territoires, de frontières, d’armées… La dimension spatiale est omniprésente dans ces parties ; ne dit-on pas de la « géographique qu’elle sert d’abord à faire la guerre » (heureusement sur plateau !) ? Cette carte est « géographique », et c’était essentiel pour moi : c’est sous cette forme que j’ai appris à connaître et à aimer les cartes…
Ah, et merci au camarade m’ayant soufflé quelque chose que je n’avais pas vu : les parties de go jouent un numéro d’équilibriste entre le gros foutoir (que je désirais), et le maillage très stricte du plateau (qui m’embête un peu…). Un autre support aurait en fait été plus approprié, quand on y pense ! D’ailleurs, j’en ai un à proposer : en écrivant, je me suis rendu compte qu’il y avait un côté « Jackson Pollock » (des points partout !) dans ces fonds de carte. Je me demande d’ailleurs ce que pourrait donner une carte mentale utilisant une telle peinture comme support ! Si quelqu’un veut se prendre au jeu… »

Carte de Christophe Tricot : « l’arbre des possibles »

De Cartes Café Carto 2.0

L’idée principale de cette carte est de mettre en scène un parcours personnel en partant de la question : « pourquoi j’ai commencer à faire de la cartographie et où ça me mène ? »
La métaphore qui s’est naturellement imposée est un arbre composé de trois « temps » :

  • le passé : les racines de l’arbre reprennent les fondements de ma formation
  • le présent : tout le passé converge en un point unique qu’est la cartographie
  • le futur : à partir de la cartographie, l’arbre des possibles se déroule et présente des axes de développements futurs à potentiels variables.

Carte de Claude Aschenbrenner (Serial Mapper) : le corail

corail

Malgré les apparences, on trouve de tout dans la mer de la Chasse au Snark :

Il s’agit ici d’un corail, métaphore que j’ai utilisé , pour  cartographier, non pas ma vie, mais mes pratiques « essentielles »  (1) dont bon nombre remontent à l’enfance. Les terminaisons en bleu (Bruxelles, Architecte en système d’information, Serial Mapper …) forment une photo représentant une partie de ce que je suis actuellement. Les branches et les branches sont pour la plupart en attente de légende (la carte n’est pas terminée).

A la différence de l’arbre le corail n’est pas unidimensionnel, les ramifications ne s’étendent pas seulement vers le haut mais dans toutes les directions accessibles.

La forme anarchique de sa croissance lui permet de se régénérer constamment avec une dynamique peu commune.  Les branches et les ramifications peuvent produire de nouvelles unions même après leur division. Mieux encore des segments réputés pétrifiés peuvent être utilisés dans ce processus

(1) Cf  Francis Cabrel extrait de son dernier CD « La Robe et L’échelle » A la vitesse où le temps passe, le miracle est que rien n’efface l’essentiel